Un dernier week-end de ski particulièrement réussi

Allez comprendre... seulement 4 inscrits pour les Pyrénées le 15 mars , changement  de destination et de conditions émis le 16 à quelques oreilles lors de la sortie Bleymard du même jour , mise en info sur le blog le 18 et au final on refuse du monde pour se rendre en UBAYE ces 23 et 24 mars pour le week-end de clôture.

Et c'est avec un beau soleil que nous nous sommes retrouvés le samedi matin  sur ce même parking du Super-Sauze qui nous avait accueillis, mais en nettement plus nombreux , voici déjà quatre semaines  lors du  stage de Février.

Juste le temps de s’entraider pour s'équiper, 

et nous voici prêts ( enfin, presque) à prendre le télésiège du Brec.

Et comme bien souvent ce ne sont pas le plus jeunes qui sont les plus longs à la détente : c'est qu'ils ont envie de skier et de de pas en perdre une miette !  Et ils ont bien raison .

Beau soleil, neige de cinéma , un groupe vraiment sympa désireux de partager ensemble un bon moment, que demander de mieux pour passer une excellente journée ?

Si, si , il y a une réponse : c'est de skier , et skier encore ! C'est hélas un plaisir qui ne dure pas longtemps dans l'année et il faut savoir ne pas passer à côté de chaque occasion de s'adonner à ce si agréable sport , aussi ludique que convivial.

Bon alors au ski, on trouve toujours un lieu, une piste, dont le nom rappelle furieusement quelqu'un , ou évoque quelque peu sa personnalité . Hé bien cette fois on en a eu deux pour le prix d'un!

On peut admirer l'artiste , qui a souvent joué les culbutos : mais là pour arriver à terminer une chute de la sorte  , chapeau, on n'avait jamais vu ça !

Mais bon, ça ne freine ni l'enthousiasme ni l'appétit de tout le monde, des plus jeunes ...

jusqu'aux moins jeunes ! Sauf que les moins jeunes, eux, en plus ils ont soif . Normal, leur surface corporelle étant plus importante , ils transpirent plus et donc ils  se déshydratent plus vite . Mais pour éviter le dessèchement, ils savent  s'y prendre avec un à-propos des plus pertinents . Enfin, c'est ce qu'ils disent.

Bref, un bon petit café , et c'est reparti pour les cimes et la belle neige du Sauze

Nos jeunes amis ont pu profiter d'un petit plaisir qu'hélas leurs prédécesseurs du stage ont été privés , suite aux conditions techniques de  la piste qui ne l'ont pas permis: une super glissade sécurisée comme en en rencontre peu , et qui ne donne qu'une envie à ceux qui l'ont testée : recommencer!

Pendant ce temps , deux de nos compères , eux, prenaient, comment dire , un peu de bon temps mâtiné d'un hédonisme certain , et d'une flemme avérée.

A un point tel que certains n'hésitent pas à les comparer avec ... hum... deux fameux personnages au caractère bien trempé d'une célèbre émission de marionnettes qui fit le bonheur des petits et des grands chaque dimanche , voici  déjà une quarantaine d'années .

Et tout  comme les personnages de cette émission, nos deux compères ont quelquefois des problèmes auditifs , voire des absences ... Résultat , à l'heure de repartir du Sauze à la fermeture des pistes :

Heureusement , nous l'avons retrouvé avant la nuit tombée, évitant ainsi qu'il ne se fasse dévorer par les loups qui maintenant sont légion en Ubaye.

Et pour fêter comme il se doit  sa récupération sain et sauf , direction Barcelonnette pour lever un verre à sa santé , et à l'amitié .

Ce après quoi un bon repas ultra-convivial , et on peut admirer le cliché ci-dessous pris par une photographe en herbe , mais qui promet  de devenir une vraie artiste de la prise de vue.

Le seul ennui avec la photo, c'est qu'on ne peut pas être dessus, si on est derrière l'appareil : mais c'est vite réparé quand quelqu'un le saisit , et corrige cette petite injustice.

Le lendemain dimanche 24, pas le temps de faire la grasse matinée; à 8h00 on recharge le fourgon, on attèle la remorque et peu avant 8h30, c'est le départ pour Vars.

Un peu plus de demi-heure aprés , nous y sommes : le temps est magnifique mais un peu plus frais que la veille , ce qui augure fort agréablement d'une neige qui ne se transformera pas beaucoup dans la journée.

Cette année , Risoul a renoué avec Vars , et c'est avec un grand plaisir que nous nous y rendons pour la matinée , pour la première fois depuis 2022 . Et la station est toujours aussi plaisante que jolie et variée.

Peu de clichés  de ce beau matin: il faut dire que le moment était si agréable que le préposé aux photos en a oublié de sortir l'appareil, il ne s'en est souvenu qu'à midi, alors qu'il fallait reprendre le télésiège pour retourner à Vars.

Lors du pique-nique , l'apprentie-photogrape a encore prouvé l'étendue de sont talent naissant, bravo !

Et c'est le retour sur les planches : il ne reste plus que quelques heures à s'amuser , ensuite ce sera fini pour l'année , hélas.

Alors là, ça vaut le coup d'oeil : c'est la piste de kilométre lancé avec le départ ( flèche bleue et le tracé ( flèche jaune)  sur laquelle le français Simon Billy a porté le record du monde à 255,5 km/H en mars 2023. Ça commence à faire assez vite..Et lorsque on monte au départ et que l'on voit la descente vertigineuse ( avec pente , enfin pardon déclivité de 98%.) on se dit que vraiment il faut avoir beaucoup de cran pour oser descendre ça  tout schuss  .

Nous passons encore de bons moments entre cimes et bois mais sur une neige très convenable pour la saison jusqu'à 16h30.

Et finalement nous nous retrouvons à la cime du secteur de Peynier pour une ultime descente en direction de Vars Sainte Marie où nous étions garés.

Avec à l'épaule les skis et à l'âme déjà un immense regret , nous nous dirigeons vers le minibus ; en moins de temps qu'il ne faut pour le dire chacun se change, prend une petite collation, la remorque est fermée et attelée, nous pouvons repartir, il est 17h00 .

Et voilà , c'en est déjà fini des week-ends , le prochain sera pour décembre ...

En espérant qu'il sera suivi de bien d'autres , et qu'en  2025 la neige se décidera à tomber  cette fois plus tôt  dans la saison que cette année 2024 !